Coussin péteur…

Vous vous souvenez de cet article où je revenais sur ces instants de honte mémorable que nous pouvions vivre, par moment, que l’on soit porteur d’un handicap ou non d’ailleurs? Je vous en parlais ici.

Et bien, depuis hier, je suis dans une situation embarrassante certes mais qui n’a pas manqué de me faire pouffer de rire à plusieurs reprises.

Vous savez tous ce qu’est un coussin péteur? Vous en avez même peut-être déjà utilisé pour faire une bonne grosse blague bien lourde à un ami? Non? Vraiment pas?

  • Pour vous éclairer, wikipedia sur cette page nous dit ceci:
    Le coussin péteur est un accessoire de farces et attrapes prenant la forme d’un ballon de caoutchouc fermé par une valve qui s’ouvre lorsque quelqu’un s’assoit dessus, produisant un son semblable à un pet. Il est utilisé pour faire des blagues consistant à le dissimuler sur le siège des victimes, afin qu’elles le déclenchent à leur insu en s’asseyant.

Bref, pour en venir à mon histoire du jour, j’ai depuis quelques temps, bien trop longtemps je sais, une blessure qui n’est pas vraiment une escarre, dixit mon médecin spécialiste, mais qui est super mal située. Elle se trouve juste entre le coccyx et, et, et bien… L’anus. J’ai comme l’impression que vous ne me regarderez plus de la même façon après avoir lu cet article… Soit…

Cette zone permet difficilement le placement d’un pansement, à moins, et vous commencez à comprendre, en le collant aussi sur l’orifice dont ne se servent pas les princesses, ce que, je ne suis pas. Voilà, je tombe le masque.

Hier donc, je montre tout ceci à une infirmière spécialisée “bobos fessiers” et ma médecin. Un protocole est mis en place pour venir à bout de cette plaie récalcitrante… En gros, un bon gros pansement bien étanche à changer tous les deux jours – Par contre là, oui, je suis une fée qui n’y va pas souvent – et qui une fois placé, bouche le tout. Hop! dans deux semaines, c’est une affaire classée, me dit-on.

Sauf que! Oui, sauf que, la dite protection étanche l’est aussi aux -comment dire ceci- petits soufflements qui permettent de dégager le plus délicatement possible le trop plein d’air des intestins. En gros, à chaque “gaz”, le pansement gonfle! Et, j’ai pu constater qu’il était par contre, très élastique!

J’ai donc, littéralement, un coussin péteur accroché aux fesses en permanence.

Amis de la poésie bonjour!

Mais, pas de problème, rien que des solutions. Je vais prendre le rythme, et de nouvelles habitudes, tousser très fort à chaque mouvement sur le fauteuil et mettre la musique à fond à chaque transfert pour rentrer et sortir de la voiture, ça devrait faire diversion.
Quand au glamour de la situation, et bien, mieux vaut en rire qu’en pleurer.

Allez, quinze jours c’est vite passé…