La plage oui, mais pas à n’importe quel prix

Tiens, je pensais à un truc hier quand j’étais sur la plage. Assise dans mon fauteuil hippocampe, je me suis souvenue où je l’ai acheté et surtout combien je l’ai payé.

Parce que, il faut le savoir, toutes les personnes handicapées ne roulent pas sur l’or.
A part ce cher Larry Flynt, qui le fait au sens premier du terme. Il roule dans un fauteuil qui doit peser deux ânes morts mais qui est, entièrement en or… Comment je connais ce Monsieur, qui a réussi dans le monde du porno, c’est ce que vous vous dites là non? Et bien, je ne sais plus, c’est juste que j’ai une culture très éclectique.hippocampe

Bref, nous, handis “normaux”, devons souvent user de trucs et astuces ou faire de longues recherches pour trouver le bon financement, s’il existe, pour accéder aux biens dits de “Luxe” mais qui, pourtant, nous rendent la vie bien plus facile, pour ne pas dire beaucoup plus sympa…

La première chose que j’ai faite en arrivant dans le sud c’est me rendre à la plage et plutôt qu’attendre le début de la saison pour profiter du matériel et des installations, qui commencent à bien se développer cela dit, j’ai opté pour l’achat de mon propre fauteuil de plage.

Et contre toute attente, c’est sur le célèbre site de petites annonces “Le bon coin” que j’ai trouvé mon bonheur.

Un bel hippocampe pratiquement neuf que j’ai payé frais de transport inclus 360 euros.

Vu le prix sur le marché du handicap, c’est une belle affaire, j’ai, peut-être, eu un gros coup de bol mais c’est la preuve que ça vaut la peine d’essayer.