Étouffée dans son sweat à capuche!

Je vois d’ici le gros titre! Étouffée dans son sweat à capuche!

Je vous la fait version journal à sensations. Bien exagérée avec moult détails inutiles mais qui rajoute la pointe de tragédie importante au récit.

Hier soir, alors qu’elle était seule, cette jeune (j’écris ce que je veux : c’est presque une fiction. En plus, c’est le jour où jamais de me jeter des fleurs !) femme, mère d’une adorable (là c’est la réalité) petite fille de sept ans, a frôlé la mort alors qu’elle tentait d’enlever son sweat noir à capuche pourtant hyper sympa acheté en soldes sur Amazon.
Son chouette et terriblement beau mari (vrai, si, si!), absent au moment des faits, n’aurait rien pu faire pour la sauver : il avait ciné entre potes. Un film que de toute façon sa femme ne voulait pas voir.

Bref, cette femme hors du commun et tellement belle (quoi ?! Un problème ?) a échappé au pire.

Alors qu’elle savait que le pull en question choisi ce matin-là était un tantinet trop étroit et qu’il lui avait déjà causé des ennuis à d’autres reprises, elle a malgré tout préféré l’enlever seule, avec courage et une volonté sans égale, au moment de se coucher.

C’est à ce moment précis, alors qu’elle a pris cette décision ô combien périlleuse, que les événements se sont enchaînés!

Un sweat serré, des mains peu adroites, des doigts qui ne seront d’aucun secours en cas de problème, des bras qui font parfois n’importe quoi et, surtout, des poumons quelque peu diminués par une légère tétraplégie… et on a frôlé la catastrophe.

Tout à coup, voilà cette jeune femme (oui, j’insiste) utilisant pourtant une super technique répétée à maintes reprises, coincée un bras dehors, un bras dedans, la tête complètement à l’intérieur du sweat – où il doit faire 45 degrés minimum – cherchant désespérément une bouffée d’air.

Bon sang, où est la fichue sortie de ce pull de m****?!

Et dans cette position, elle ne peut plus tenter de le remettre : c’est trop tard, il n’y a aucune marche arrière possible !

Contorsions incroyables du haut du corps, bras et cou qui s’agitent comme ils peuvent, respiration ventrale pour éviter la panique… Et puis, enfin, la lumière. La sortie. L’air. La délivrance !

Elle a réussi l’impossible ! Elle a enlevé ce sweat et a retrouvé des couleurs ! Normales, les couleurs. Exit le bleu étouffage !

Cri de victoire ! Pas trop fort pour ne pas réveiller la petite. Pas d’inquiétude pour le chien savant qui lui, couché à quelques mètres, n’a pas daigné ouvrir un œil et arrêter de ronfler !

Maintenant, repos bien mérité.

Demain, un autre challenge à relever, d’autres vêtements à enfiler et à enlever.

Car cette femme, toujours jeune et extraordinaire, n’a pas peur de vivre dangereusement. Qui sait ce qu’elle osera porter…