Wedding tips – La robe de mariée

Connaissez vous l’émission « J’ai dit oui à la robe« ?
Le principe est simple, des futures mariées se rendent dans une célèbre boutique, elles sont prises en charge par des conseillés et sélectionnent une dizaine de robes de mariées, voire beaucoup plus.
Parfois, la magie opère tout de suite et elles trouvent leur bonheur dés le premier essai mais la plupart du temps, il faut un nombre incalculable de robes, des avis controversés des uns et des autres, des mises au point, un recadrage par un ou plusieurs conseillés, pour qu’enfin, elles disent « oui à la robe« .

Pour la conception de ma robe, je voulais que les choses soient simples. Et pour que mon avis soit pris en compte, je souhaitais « participer » à sa création.

Contrairement à ce qu’on peut voir dans l’émission, j’avais envie d’éviter les essayages inutiles et surtout hyper contraignants quand on est en fauteuil roulant.

Les cabines trop petites, Les robes trop imposantes qui, forcément, vont se prendre dans les roues du fauteuil, les superbes traînes qui risquent de m’étrangler en roulant, les accessoires peu pratiques, les froufrous en veux-tu en voilà, très peu pour moi.

J’ai fais, au départ, ce que font toutes les nanas qui rêvent de leur robe de princesse. J’ai acheté et feuilleté des tonnes de magasines de mariage, j’ai découpé, fait des collages, j’ai rêvé, puis dessiné des croquis, demandé l’avis de toutes mes copines et puis, je me suis mise en quête de mon idéal.

Je l’ai trouvé auprès d’une styliste – modéliste, qui en plus de tenir une toute petite boutique de prêt-à-porter, crée des robes sur mesure. Selon nos désirs et nos envies. Je suis venue avec mes collages, mes croquis – qui franchement auraient pu être dessinés par ma fille de 5 ans – et elle m’a fait des propositions réalistes et parfaitement adaptées au fauteuil roulant.

Je voulais un col Mao, des manches 3/4, et un système pratique à enfiler et enlever pour aller aux toilettes. Ah ben oui, même le plus beau jour de sa vie, on y échappe pas…

 

J’ai eu tout ce que je désirais. Pour la facilité, on a opté pour une jupe et un haut séparés mais reliés par deux petites pressions afin que le haut ne se soulève pas si je lève les bras.
La jupe est légèrement plus haute dans le dos. Et pour donner un côté voilage, avec un peu de volume mais pas trop, le bas de la jupe est une superposition de morceaux d’organza. Le reste de la robe est en soie sauvage.

 

 

En tout, cela à pris 5 semaines du premier rendez-vous à la livraison de la robe finie. Essayages compris!

Voilà donc mon astuce pour une robe de mariage adaptée. Le sur mesure!

Et, je peux vous assurez que c’était, en plus d’être beaucoup moins galère, plus avantageux financièrement parlant.

La créatrice et la boutique Belge où elle travaille: L’atelier C